Publié sous pseudonyme en 1883, La Maréchale est probablement le plus abouti des romans de jeunesse de Mirbeau. Nourri de son expérience de journaliste et de sa fine connaissance des milieux mondains, La Maréchale dresse un portrait féroce d’une famille d’aristocrates aux prises avec ses dettes, son fastueux train de vie et une cascade de scandales que rien ne paraît devoir interrompre.
Sauvant généreusement ses personnages dans un happy end acrobatique, Mirbeau prend un redoutable plaisir à jongler entre une aïeule avaricieuse, un milliardaire érotomane, un général dissipateur et un couple d’amoureux dont le chemin sera semé d’un nombre d’embûches exorbitant.