Le Bracelet de grenats ne raconte pas seulement une histoire d’amour impossible, presque risible tant elle est touchante ; c’est aussi le portrait subtil d’une aristocratie déclinante.
Persuadés de constituer un monde à part, sans que leurs privilèges ne reposent plus sur rien, les personnages de Kouprine vivent dans un univers où tout est jeu, où les apparences priment largement la réalité – où tout ce qui passe les bornes de la mesquinerie est condamné à mourir.
Paru en 1911, Le Bracelet de grenats est, avec Le Duel et Moloch, l’une des plus belles réussites de Kouprine.