Trente ans avant Le Diable amoureux, Jacques Cazotte écrivait Les Mille et une fadaises, petit conte impertinent. Le choix de cette forme littéraire est certes classique au XVIIIe siècle. Mais Cazotte renouvelle le genre en lui insufflant un ton d’espièglerie badine qui fait le charme de ces pages. Alors que la critique universitaire se penche de plus en plus sur cette partie oubliée de l’œuvre, les Editions Sillage en publient aujourd’hui une pièce maîtresse.