Le professeur Bélikov éprouve le besoin maladif de se protéger du monde extérieur, de mettre de l’ordre en chaque chose, de se rabougrir jusqu’à presque disparaître. Il se fait une carapace de sa conception étriquée du devoir, des convenances, de la hiérarchie, et sournoisement force ceux qui l’entourent à se plier à son étouffante manière d’envisager l’existence.
Tout ce qu’il y a d’humain en lui est enfermé dans un étui – mais pour une créature de chair et de sang, le cercueil n’est-il pas le meilleur étui ?