Charles Baudelaire, De l’essence du rire

Le rire est satanique, il est donc profondément humain. Il est dans l’homme la conséquence de l’idée de sa propre supériorité ; (…) signe d’une grandeur infinie et d’une misère infinie.

Dans ce court essai philosophique rédigé de 1855 à 1857, année de publication des Fleurs du mal, Baudelaire énonce l’une des thèses marquantes de son esthétique : le rire est satanique, il est le signe de l’imperfection de l’homme, de son orgueil et de son angoisse.

Le travail de Baudelaire inaugure une conception moderne du rire – Lautréamont et André Breton s’en feront l’écho.

  • Titre : De l'essence du rire
  • Auteur : Charles Baudelaire
  • Date : mars 2008
  • Nombre de pages : 48 p.
  • ISBN : 978-2-916266-27-5
  • Prix : 5,00 €