En janvier 1870, Tourguéniev est invité par Maxime Du Camp à assister à l’éxécution publique d’un jeune criminel devenu célèbre pour avoir commis huit meurtres sordides, Jean-Baptiste Troppmann. Poussé par une curiosité qu’il lui est malaisé d’expliquer, Tourguéniev accepte l’invitation et suit Troppmann de sa toilette funèbre jusqu’à la guillotine. Description glaciale d’une mise à mort à laquelle assiste une foule de badauds avinés et braillards, L’Exécution de Troppmann, écrit sans parti-pris, est le constat d’échec de la peine de mort, sans vertu dissuasive et absurdement immorale.
Ce volume comprend : L’Exécution de Troppmann, Un incendie en mer et Une fin.