In memoriam parut en 1905, deux ans après la mort du père de Léautaud. Ce décès marque le point de départ d’un vagabondage dans ses souvenirs d’enfance et une tentative de réponse à ces questions intemporelles, particulièrement ardues dans son cas : quel homme était mon père ? quel couple formaient mes parents ?
Fils d’un homme de théâtre, séducteur invétéré auprès de qui il grandit sans en être jamais proche, et d’une actrice qui déserta définitivement le domicile conjugal peu après sa naissance, Léautaud s’interroge, esquive, raconte, dans le style impeccable dont il est coutumier – sans amertume, mais avec une élégance parfaite, et une impitoyable ironie.