Maxime Gorki, Les Déchus
L’ex-capitaine Aristide Kouvalda, colosse vieillissant et porté sur la bouteille, dirige un asile de nuit dans les faubourgs d’une petite ville. Refuge de tous les miséreux, filous, ivrognes et laissés-pour-compte de la région, son établissement est le théâtre des discours les plus subversifs, des complots les plus invraisemblables, et d’homériques beuveries.
Publié en 1897, Les Déchus est un hommage aux vagabonds de toute espèce ; ce portrait lucide, parfois cruel, toujours drôle de la plus déshéritée des classes sociales fit de Gorki, aux yeux de G. K. Chesterton, « le plus moderne et le plus sophistiqué des auteurs russes ».
