Maxime Gorki

Maxime Gorki aux éditions Sillage :

gorki1868 : Alexis Maximovitch Pechkov naît à Nijni-Novgorod le 28 mars. Son père, Maxime, est ébéniste et tapissier.

1871 : La famille emménage à Astrakhan où Alexis contracte le choléra et contamine son père, qui meurt le 10 août. Son jeune frère, âgé d’une semaine, connaît le même sort quelques jours plus tard. Dès lors, Gorki vit chez son grand-père maternel, teinturier.

1879 : Sa mère, phtisique, succombe le 17 août. Il quitte l’école, qu’il aura peu fréquentée, et exerce divers petits métiers.

1881 : En mai, il fugue et exerce maintes activités : peintre d’icônes, dessinateur, charpentier, et travaille sur un bateau de la Volga. À bord, le cuisinier lui communique sa passion pour la lecture (voir En gagnant mon pain).

1881-1884 : Départ pour Kazan dans l’espoir d’étudier. Il hante les bas-fonds de la ville et fréquente des étudiants révolutionnaires (voir Mes universités).

1887 : En l’espace de deux mois, il perd ses grands-parents maternels. Il fait l’objet d’un premier rapport de police. En décembre, il tente de mettre fin à ses jours : la balle manque le cœur mais endommage gravement un poumon (voir Un incident de la vie de Makar).

1888 : Il se rapproche des populistes et participe activement à leur propagande.

1889 : Il rencontre sa future compagne, Olga Kaminskaïa, et devient clerc chez un avocat qui défend les révolutionnaires. Le 24 octobre, il est arrêté pour avoir caché un homme recherché par la police.

1891 : Il s’éloigne des populistes et part pour le Sud. Début d’un long périple à pied à travers la Russie. Il acquiert une connaissance incomparable des peuples de la Russie, de leurs idées, de leur langage – connaissance qui se retrouvera dans son œuvre. Du 30 septembre au 3 octobre, nouveau séjour en prison, la police le soupçonnant d’avoir pris part à l’émeute de Maïkop.

1892 : Il écrit sous pseudonyme (Yehudi Khlamida) pour des journaux de province et commence à utiliser le nom de Gorki (« amer ») dans une publication de Tiflis. Publication sous cette signature de Makar Tchoudra dans le journal de Tiflis, Kavkaz. Retour à Nijni-Novgorod.

1893 : Emélian Pilaï. Fait la connaissance de l’écrivain Korolenko qui l’aide à publier ses récits.

1894 : Il rompt avec Olga Kaminskaïa. Mon compagnon paraît en feuilleton dans Le Journal de Samara. La grande nouvelle Paul-la-Guigne paraît dans le Volgar.

1895 : Tchelkach.

1896 : Il épouse Ekatérina Pavlovna Voljina. Premiers signes de la tuberculose dont il souffrira toute sa vie. Grâce à Korolenko, il trouve un emploi de journaliste à Nijni-Novgorod. Séjour en prison pour activités politiques.

1897 : Publication de nouvelles parmi lesquelles Konovalov, Les Époux Orlov, Malva. Début de l’écriture du premier de ses grands romans, Thomas Gordéiev.

1898 : Publication de Croquis et récits, et succès immédiat. Du 18 mai au 9 juin, il est incarcéré en raison de ses liens avec l’organisation social-démocrate de Tiflis. Correspondance avec Tchekhov.

1899 : Publication du tome 3 de Croquis et récits. Le 5 juillet, il bénéficie d’un non-lieu dans l’affaire de 1898.

1900 : Thomas Gordéiev et Les Trois (publication partielle dont Tolstoï louera la première partie). Il devient directeur littéraire des Éditions Savoir. Rencontre avec Tolstoï et avec Léonid Andreïev. Gorki s’installe à Moscou où il fréquente les milieux du théâtre. Relations amicales avec Chaliapine.

1901 : Interdiction de la revue La Vie. Il soutient Tolstoï qui vient d’être excommunié et entame la rédaction du Chant du pétrel. Du 17 avril au 30 mai, nouveau séjour en prison pour activités révolutionnaires. Tolstoï réclame sa libération. Le 29 octobre, étant assigné à résidence, il reçoit l’autorisation de se rendre en Crimée où il rencontre Tchekhov.

1902 : Première de sa pièce Les Petits Bourgeois. Rencontre avec Lénine. Son élection à l’Académie impériale est annulée par le tsar Nicolas II, ce qui provoque la démission de Tchekhov et de Korolenko. Première des Bas-fonds.

1903 : Prix Griboïedov pour Les Petits Bourgeois. Grande activité politique clandestine. Il quitte sa femme pour Maria Andréieva, actrice et militante, très investie dans l’action révolutionnaire.

1905 : Lors du soulèvement populaire de 1905, il prend part au Dimanche rouge. Son appel « À tous les citoyens russes » lui vaut une nouvelle incarcération, durant laquelle il écrit Les Enfants du soleil. Il adhère au parti social-démocrate dont il subventionne les publications. Participation à la rédaction de Vie Nouvelle, journal qui exprime les vues de la fraction majoritaire (bolchévique) du parti social-démocrate russe. Discussions avec Lénine.

1906 : Sa participation aux événements de Moscou l’oblige à quitter la Russie. Commence une longue période d’exil à la recherche de fonds pour le parti social-démocrate, en Amérique et en Europe. Il se fixe à Capri. Sa fille de 5 ans meurt le 29 août. Rencontre avec H. G. Wells et Mark Twain.

1907 : Publication de La Mère puis, l’année suivante, de Confession et d’Une Vie inutile. Il est élu délégué au Congrès du parti social-démocrate de Russie qui se tient à Londres. Nombre d’intellectuels russes sont troublés par le recul de la vague révolutionnaire et la répression qui suit l’échec du soulèvement de 1905.

1908 : Lénine vient le voir à Capri. Gorki, qui rejette les positions idéologiques de Tolstoï, se brouille avec les écrivains Z. Hippius, Sologoub, Merejkovski qui sont passés du marxisme à la réaction.

1909 : Dans L’Été, Le Bourg d’Okourov et La Vie de Matvei Kojemiakine il montre le tragique de la vie russe en province. Il fonde une école du Parti social-démocrate à Capri avec le soutien de Bogdanov et de Lounatcharski. Lénine, qui en conteste certaines positions, refuse de lui accorder son soutien. Le tribunal de Pétersbourg lance une instruction contre lui, comme auteur de La Mère.

1910 : L’évêque Hermogène souhaite l’excommunier pour « son orientation païenne ». Fait la connaissance de Félix Dzerjinski, futur chef de la Tchéka.

1911 : Brouille avec Chaliapine qui s’est agenouillé devant le tsar. Gorki soutient Mendel Beïlis, accusé par antisémitisme d’un meurtre rituel qu’il n’a pas commis.

1912 : Contes d’Italie. Premier numéro de la Pravda, quotidien bolchevik du parti social-démocrate auquel Lénine lui demande de participer régulièrement.

1913 : Enfance. Pour le tricentenaire du règne des Romanov, les auteurs de délits de presse étant amnistiés, Gorki demande à rentrer en Russie. Il ne s’y réinstallera cependant pas définitivement, et retourne fréquemment en Italie.

1914 : Il signe un texte de Bounine qui dénonce les atrocités allemandes dès le début de la guerre.

1915 : Extraits de En gagnant mon pain. Il signe avec Andreïev et Sologoub une « Lettre ouverte » contre l’antisémitisme que le pouvoir tsariste encourage régulièrement.

1916 : Il fonde la revue Les Annales dont l’orientation lui vaudra des difficultés avec Lénine et les Éditions La Voile.

1917 : La Jeune Fille et la Mort. Début de la période révolutionnaire. Il est nommé membre du soviet en charge des affaires artistiques. Dans ses Pensées intempestives, il dénonce maints excès dans la conduite des actions politiques du pouvoir révolutionnaire, ce pourquoi il sera accusé de trahison par la presse proche de Lénine. Il critique les méthodes de celui-ci, écrivant en novembre dans La Vie nouvelle qu’« il possède toutes les qualités d’un chef, notamment l’amoralité indispensable pour ce rôle et le mépris du barine pour la vie des masses populaires ».

1918 : Gorki cède tous ses droits d’auteur au Parti Communiste. Il mène une action persévérante au profit des écrivains et intellectuels pour leur faire allouer des subsides alors que la situation matérielle du pays est catastrophique.

1919 : Il installe la Maison des Arts dans l’hôtel particulier du riche marchand Elisséiev. Fonde une nouvelle maison d’édition, La Littérature mondiale.

1920 : Article sur Lénine. Il anime la Commission pour l’amélioration des conditions de vie des savants.

1921 : Responsable de la partie littéraire de Krasnaïa nov, première revue soviétique. Son état de santé se dégrade. Lénine insiste pour qu’il aille se faire soigner à l’étranger, manière discrète de l’éloigner des affaires politiques.

1922 : Le 2 avril, publication à Copenhague de son article « Sur la paysannerie russe », qui sera critiqué dans les Izvestia. Il est le reflet de  son inquiétude concernant l’état d’esprit de la masse paysanne russe qu’il jugeait historiquement arriérée et en qui il voyait un obstacle à la marche en avant du pays. Séjour en Allemagne. En mai, Lénine est frappé de paralysie. Gorki proteste contre l’arrestation du patriarche Tikhon et contre les procès de socialistes révolutionnaires.

1923 : Mes Universités. Il dirige une nouvelle revue, La Conversation. Ses jugements sur les intellectuels émigrés sont de plus en plus sévères.

1924 : Le 21 janvier, mort de Lénine. Le 15 janvier, dans une lettre à Romain Rolland, prenant le contre-pied de ses Pensées intempestives, il écrit qu’il avait « compris qu’aucun autre pouvoir n’était possible en Russie et que Lénine était le seul homme capable d’arrêter le développement de l’anarchie dans la masse des paysans et des soldats ». Début de l’écriture de La Maison Artamonov. Publication à Berlin de Notes et souvenirs. Départ pour Vienne puis pour l’Italie.

1925 : Publication des Récits 1922-1924. Il dédie La Maison Artamonov à Romain Rolland. La police italienne perquisitionne à son domicile – un malentendu, selon Mussolini.

1926 : Début de l’écriture de son œuvre la plus importante, le roman Vie de Klim Samguine, qui met en scène l’intelligentsia russe de la fin du servage jusqu’à la Révolution de 1917. Correspondance avec de nombreux écrivains soviétiques.

1927 : Dans une lettre ouverte, Maïakovski, se faisant l’écho de beaucoup d’intellectuels, reproche à Gorki de ne pas rentrer en URSS.

1928 : Polémique avec les écrivains prolétariens qui l’attaquent pour son soutien aux « compagnons de route », écrivains ralliés à la Révolution mais considérés comme droitiers. Premier retour en URSS, qui sera suivi de nombreux autres (il continue à résider en Italie jusqu’en 1933). Il est proposé pour le prix Nobel de littérature.

1929 : Visite du camp de déportation des îles Solovki, dont il fera une description positive. Il proteste contre les attaques dont sont victimes certains écrivains pour des raisons de forme et prend la défense de Pilniak à qui certains reprochent d’avoir publié à l’étranger un récit satirique, L’Acajou.

1930 : Publication du troisième volume de Vie de Klim Samguine. Devient rédacteur de la revue À l’étranger.

1931 : Le 19 juin, il préside un comité de rédaction de L’Histoire de la guerre civile auquel assistent Staline et Vorochilov. Il réunit chez lui plus d’une centaine d’écrivains prolétariens et de « compagnons de route », les appelant à s’unir.

1932 : Termine la pièce Egor Boulytchev. Il est un des fondateurs de l’Union des écrivains soviétiques, dont le premier congrès aura lieu en 1934. Il donne l’expression « romantisme révolutionnaire » comme équivalente à « réalisme socialiste », formulation récemment apparue dans la presse. Il reçoit l’Ordre de Lénine pour ses quarante ans de vie littéraire. Nijni-Novgorod prend le nom de Gorki.

1933 : Il rentre définitivement en URSS. Article « Sur le réalisme socialiste ». Il organise la visite du canal mer Blanche-mer Baltique pour cent vingt écrivains.

1934 : Querelle sur la langue littéraire dans laquelle Gorki met en difficulté Sérafimovitch et d’autres écrivains prolétariens. Mort de son fils Maxime. Ouverture du premier Congrès des écrivains soviétiques où il présente le rapport sur la littérature soviétique. Élu Président de l’Union des écrivains.

1935 : Histoire de la guerre civile. Rencontre avec Romain Rolland qui vient d’être reçu par Staline.

1936 : De nombreux écrivains de tous pays sollicitent des entretiens avec lui. Sa santé est de plus en plus mauvaise et il craint de ne pouvoir achever Klim Samguine. En avril, article « Sur le formalisme » dans la Pravda. Il reçoit chez lui Staline, Molotov, Vorochilov mais aussi Boukharine. Tombé malade le premier juin, il meurt le 18, d’une pneumonie. Ses funérailles sont grandioses. Sa mort, due à l’évolution de sa maladie, sera exploitée par Staline qui tentera de la faire passer pour un assassinat. Elle permettra une accélération de la répression politique.

1938 : Sa mort est imputée à Boukharine lors de son procès en mars. Les médecins de Gorki sont condamnés pour son assassinat et celui de son fils Maxime, décédé en 1934. Ces condamnations seront ensuite révisées et leurs victimes réhabilitées.


Repères bibliographiques

Zhizn’ nenuzhnogo cheloveka (littéralement La Vie d’un homme inutile) est paru pour la première fois aux éditions Ladyschnikow, à Berlin, en 1908.
Il a connu deux traductions françaises :
– sous le titre L’Espion, trad. par Serge Persky, Paris, Librairie des Annales, 1909.
– sous le titre Une vie inutile, trad. par Annie Meynieux, Paris, Éditeurs français réunis, 1961. C’est cette traduction que nous reprenons dans le présent volume.

Traductions

Œuvres, édition publiée sous la direction de Jean Pérus et Guy Verret, avec la collaboration de Rose Lafoy, Marc Pradoux et André Stratonovitch, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2005. Réunit : Mon compagnon, Au fil du fleuve, Tchelkach, Konovalov, Malva, Foma Gordeïev, Ils étaient trois, La Mère, Confession, Enfance.

Œuvres complètes publiées sous la direction de Jean Pérus (22 volumes) :

Vie de Klim Samguine (quarante années), trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditeurs français réunis ; tome 1, 1949 ; tome 2, 1952.
Vie de Klim Samguine (quarante années), trad. par Marguerite Derrida, tome 3, Paris, Éditeurs français réunis, 1961.
Vie de Klim Samguine (quarante années), trad. par Marguerite Derrida, tomes 4, 5 et 6, Paris, Éditeurs français réunis, 1962
Thomas Gordéiev, trad. par Claude Momal, Paris, Éditeurs français réunis, 1950.
La Mère, trad. par René Huntzbucler, Paris, Éditeurs français réunis, 1952.
Nouvelles, contes et poèmes (1892-1894), trad. par Léon Robel, Paris, Éditeurs français réunis, 1950.
Contes et poèmes (1894-1895), trad. par Claude Momal, Paris, Éditeurs français réunis, 1952.
Contes et nouvelles (1895-1896), trad. par Claude Momal, Paris, Éditeurs français réunis, 1953.
Nouvelles et récits (1896-1897), trad. par Claude Momal, Paris, Éditeurs français réunis, 1956.
Notes et souvenirs (1921-1923), trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditeurs français réunis, 1959.
Récits (1922-1924). La Vie en bleu et autres récits, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditeurs français réunis, 1956.
Contes d’Italie et autres contes, trad. par René Huntzbucler, Paris, Éditeurs français réunis, 1955.
La Maison Artamonov, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditeurs français réunis, 1955.
Les Bas-fonds, pièce en 4 actes, trad. par Sacha Pitoëff et Rostislav Doboujinski, Paris, Éditeurs français réunis, 1956.
Enfance, trad. par Georges Davydoff et Paul Pauliat, Paris, Éditeurs français réunis, 1959.
En gagnant mon pain, trad. par Annie Meynieux et Roger Collas, Paris, Éditeurs français réunis, 1960.
Mes universités, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditeurs français réunis, 1960.
Une Vie inutile, suivi de La Patrouille, D’un récit, Camarade !, Neuf janvier, trad. par Annie Meynieux, Paris, Éditeurs français réunis, 1961.
Les Trois, trad. par Annie Meynieux, Paris, Éditeurs français réunis, 1965.

Rééditions récentes

Trois vies (nouveau titre de Les Trois, Paris, Éditeurs français réunis, 1965), trad. par Annie Meynieux, préface de Jean Pérus, Paris, Messidor, 1990.
Varenka Olessova, trad. par Paul Lequesne, Lausanne, L’Âge d’homme, 1999.
La Mère, trad. par René Huntzbucler, préface de François Eychart, Pantin, Le Temps des cerises, 2001.
Thomas Gordéiev, trad. par Claude Momal, préface de François Eychart, Paris, Mémoire du livre, 2002.
En gagnant mon pain, trad. par Serge Persky, préface de Franck L’Huillier, Paris, L’Harmattan, 2002.
Une confession, trad. et présentation par Michel Niqueux, Paris, Phébus, 2005.
Un premier amour et autres histoires, trad. par Michel Dumesnil de Gramont et Claude Momal, préface de François Eychart, Pantin, Le Temps des cerises, 2007.
Veilleur de nuit et autres récits autobiographiques, trad. et présentation par Michel Niqueux, Paris, Mercure de France, 2009.
La Maison Artamonov, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, préface de Valère Staraselski, Bruxelles, Aden, 2010.
Le Patron, trad. par Serge Persky, Paris, Éditions du Sonneur, 2010.

Théâtre

Théâtre complet (6 vol.), Paris, L’Arche, 1962-1966.

Correspondance

Lénine et Gorki. Lettres, souvenirs, documents, Éditions du Progrès/A.L.A.P, Moscou/Paris, 1958.
Correspondance : A. Tchékhov, M. Gorki, suivie d’un essai de Gorki sur Tchékhov, trad. et présentation par Jean Pérus, Paris, Éditeurs français réunis, 1973.
Correspondance Romain Rolland-Maxime Gorki, trad., préface et notes par Jean Pérus, Paris, Albin Michel, 1991.

Essais politiques

Vladimir Ilitch Lénine, suivi de Un Appel au monde civilisé : Lénine ou Wilson, Hier et aujourd’hui, Lettre à Wells, La Révolte des esclaves, trad. et préface par André Pierre, Paris, « L’Humanité », 1920.
Écrits de révolution, trad. par André Pierre, Paris, Stock, 1922.
Lénine suivi de Le Paysan russe, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Éditions du Sagittaire, Simon Kra, 1925.
Eux et nous, préface de Romain Rolland, Paris, Éditions sociales internationales, 1931.
La Culture et le peuple : derniers écrits, Paris, Éditions sociales internationales, 1938.
En Amérique, suivi de Articles et pamphlets, Moscou, Éditions en langues étrangères, 1950.
Pensées intempestives : 1917-1918, texte établi et annoté par Herman Ermolaev, trad. par Lucile Nivat et Sylvain Drablier, préface de Boris Souvarine, Lausanne, L’Âge d’homme, 1975.

Critique littéraire

Trois Russes : L. N. Tolstoï, A. Tchekhov, L. Andreiev, trad. par Michel Dumesnil de Gramont, Paris, Gallimard, 1935.

Études critiques

Barratt Andrew, The early fiction of Maksim Gorky : six essays in interpretation, Nottingham, Astra press, 1993.
Chardin Philippe, Le roman de la conscience malheureuse : Svevo, Gorki, Mann, Musil, Martin du Gard, Broch, Roth, Aragon, Genève, Droz, 1998.
Gourfinkel Nina, Gorki, Paris, Seuil, 1977.
Ivanov Vsevolod, Rencontres avec Gorki, Paris, Éditions Paul Dupont, 1946.
Lukács György, Studies in European realism : a sociological survey of the writings of Balzac, Stendhal, Zola, Tolstoy, Gorki and others, London, Hillway, 1950.
Nabokov Vladimir, Tolstoï, Tchekhov, Gorki, Paris, Stock, 1999.
Pérus Jean (dir.), Gorki en France, bibliographie des œuvres de Gorki traduites en français, des études et articles sur Gorki publiés en France, en français, de 1899 à 1939, Paris, Presses universitaires de France, 1968.
Pérus Jean, Romain Rolland et Maxime Gorki, Paris, Éditeurs français réunis, 1968.
Poznanski Renée, Intelligentsia et Révolution : Blok, Gorki et Maïakovski face à 1917, Paris, Éditions Anthropos, 1981.
Pozner Vladimir, Souvenirs sur Gorki, Paris, Éditeurs français réunis, 1957.
Rolet Serge, Le Phénomène Gorki : le jeune Gorki et ses premier lecteurs, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2007.
Scherr Barry P., Maxim Gorki, Boston, Mass., Twayne, 1988.
Troyat Henri, Gorki, Paris, Flammarion, 1986.
Vaksberg Arkadi, Le Mystère Gorki, Paris, Albin Michel, 1997.
Vogüe Eugène-Melchior, Le Roman russe, augmenté d’un article sur Maxime Gorki, Lausanne, L’Âge d’homme, 1971.

On pourra consulter également :

Maxime Gorki, Les Bibliographies du Centre national de bibliographie, Bruxelles, Mundaneum, 1969.
Numéro d’Europe consacré à Gorki, février-mars 1960, n° 370-371.