Eugène Dabit, Un mort tout neuf
Un mort tout neuf est la chronique d’un enterrement. Quatre jours séparent le décès de la cérémonie: Dabit relate les mille détails qui font qu’un mort peu à peu devient la propriété des vivants.
Au travers d’une description parfaitement lucide des mœurs petites-bourgeoises, il nous montre finalement ce que la mort a de plus tragique: son incapacité à bouleverser le cours de la plus banale mesquinerie.
Eugène Dabit (1898-1936), après avoir connu le front durant la Première Guerre mondiale, débuta une carrière de peintre et écrivit en 1928 le célèbre Hôtel du Nord. Auteur d’une dizaine de romans, il décède prématurément au cours d’un voyage en U.R.S.S. organisé par André Gide.