Luigi Pirandello

Luigi Pirandello aux éditions Sillage :

pirandello1867 : Le 28 juin, durant une épidémie de choléra, naissance de Luigi Pirandello au lieu dit « Le Chaos », près de Girgenti (qui redeviendra Agrigente en 1927). Il grandit dans une famille aisée où la littérature n’a pas sa place – le père, compagnon d’armes de Garibaldi, exploite des mines de soufre et souhaite le voir reprendre son affaire. Au contact d’une domestique, l’enfant se familiarise avec le folklore sicilien.

1880 : En proie à des difficultés financières, sa famille s’installe à Palerme. N’éprouvant pas d’intérêt pour l’enseignement du lycée technique où l’a envoyé son père, Luigi fait croire à ce dernier qu’il a échoué à l’examen de mathématiques ; il est ensuite envoyé dans un lycée classique.

1884 : Publication en revue de la première nouvelle de Luigi Pirandello, Cahute (Capannetta).

1886 : Malgré la volonté de leurs parents, Pirandello se fiance avec sa cousine Paolina, de quelques années son aînée. Pendant trois mois, le jeune homme assiste son père à la direction de la soufrière, activité pour laquelle il ne se sent aucune vocation. Il entame des études de droit et de lettres à Palerme.

1887 : Études de lettres à l’université de Rome. Il loge chez un oncle maternel, lui aussi compagnon d’armes de Garibaldi, dont le mode d’existence un peu bohème le choque. Fréquente les théâtres.

1889 : Parution d’un premier recueil de poèmes, Mal giocondo. Au printemps, il rend visite à sa fiancée, pour laquelle il n’éprouve plus de sentiments. Suite à une querelle avec un professeur, le jeune homme décide de quitter Rome et de poursuivre ses études à Bonn, où il arrive en octobre.

1890 : Pirandello se prend de passion pour une certaine Jenny Schulz-Lander. Sur l’insistance de la famille de sa fiancée, il passe l’été à Palerme.

1891 : Thèse de philologie romane, rédigée en allemand et consacrée au dialecte d’Agrigente. Rupture des fiançailles. Pasqua di Gea, nouveau recueil de vers.

1892 : Bénéficiant d’une allocation mensuelle de son père, Pirandello s’installe à Rome, où il fréquente les milieux véristes. Il délaisse peu à peu les vers pour la prose.

1893 : Écrit son premier roman, L’Esclusa (L’Exclue), qui sera publié en 1901.

1894 : Le 27 janvier, Luigi Pirandello épouse Maria Antonietta Portulano, fille d’un associé de son père, qui lui apporte une dot importante. Le couple achète une maison à Rome. Premier recueil de nouvelles : Amori senza amore. Pier Gudrò, recueil de vers.

1895 : Pirandello collabore de plus en plus régulièrement à des journaux et des revues romains ou siciliens. Il développera à partir de cette date une intense activité critique. En juin, naissance de son fils Stefano, qui deviendra dramaturge sous le pseudonyme de Stefano Landi. Pirandello entame la rédaction de Il Turno (Chacun son tour). Publication du recueil de vers Elegie Renane.

1896 : Parution de sa traduction des Élégies romaines de Goethe. En novembre, entame une collaboration de plusieurs années à la revue florentine Il Marzocco, formée autour de D’Annunzio.

1897 : Obtient un poste de professeur à l’Institut supérieur pédagogique. En juin, naissance de sa fille Rosalia (Lietta).

1898 : Publication en revue de sa première pièce, L’Epilogo (L’Épilogue).

1899 : En juin, naissance de son fils Fausto.

1901 : Zampogna, recueil de poèmes.

1902 : Beffe della morte e della vita, recueil de nouvelles. Parution de Il Turno. Entame une collaboration avec la revue Nuova Antologia.

1903 : Second volume de Beffe della morte e della vita. Une lettre de son père lui apprend sa ruine et la perte de la dot de sa femme, après un éboulement dans la soufrière. Très affectée tant au moral qu’au physique, son épouse reste paralysée plusieurs mois. Pirandello songe au suicide. Le maigre salaire de l’Institut s’avérant insuffisant, il doit redoubler d’efforts dans son œuvre littéraire et, pour la première fois, vendre ses textes.

1904 : La parution en feuilleton de Il Fu Mattia Pascal (Feu Matthias Pascal), dans la revue Nuova Antologia, constitue son premier succès littéraire et marque sa rupture avec le vérisme. Bianche e nere, recueil de nouvelles.

1906 : Le prestigieux éditeur Treves lui ouvre ses portes. Il y publie le recueil de nouvelles Erma bifronte. Parution en revue du poème dramatique Scamandro.

1908 : Se lie avec l’écrivain Massimo Bontempelli. À la suite de la parution de deux volumes d’essais, Arte e scienza (Art et science) et L’Umorismo (L’Humorisme), une polémique s’engage avec Benedetto Croce. En novembre, Pirandello accède à la chaire de langue italienne de l’Institut.

1909 : Entame une collaboration avec le Corriere della Sera qui durera jusqu’à sa mort. En mai, décès de son beau-père. I Vecchi e i Giovani (Les Vieux et les Jeunes), roman.

1910 : Deux de ses pièces sont portées sur les planches, Lumie di Sicilia (Cédrats de Sicile) et La Morsa (L’Étau, autre titre de L’Epilogo). La Vita nuda (La Vie nue), recueil de nouvelles.

1911 : Suo Marito (Son mari), roman.

1912 : Parution de son dernier recueil de poèmes, Fuori di chiave.

1913 : Première de Il Dovere del medico (Devoir du médecin).

1914 : En septembre, sa femme est prise d’un accès de paranoïa, mais Pirandello se refuse à la faire interner.

1915 : L’Italie entre en guerre au mois de mai. En septembre, mort de sa mère. En novembre son fils, engagé volontaire, est fait prisonnier par l’armée autrichienne. Premières des pièces Cecè (Cecè) et La Ragione degli altri (La Raison des autres). Parution en feuilleton du roman Si gira (On tourne), considéré comme le premier texte littéraire à traiter du monde du cinéma et qui sera repris en volume sous le titre Quaderni di Serafino Gubbio operatore (Cahiers de Serafino Gubbio, opérateur), ainsi que de deux recueils de nouvelles : La Trappola et Erba del nostro orto.

1916 : Son épouse l’accuse d’entretenir des relations incestueuses avec leur fille Lietta. Cette dernière fait une tentative de suicide et fuit la maison. Ses pièces Pensaci, Giacomino (Gare à toi, Giacomino) et Liolà (Liolà) sont des succès.

1917 : En juin, première de Così è (se vi pare) (Chacun sa vérité), nouveau succès. Il fera jouer trois nouvelles pièces avant la fin de l’année. Publication du recueil de nouvelles E domani, lunedi…

1918 : Lietta part vivre chez une tante. Premières de ses pièces Il Giuoco delle parti (Le Jeu des rôles), La Patente (Le Brevet) et Ma non è una cosa seria (Mais c’était pour rire). Parution du premier volume des Maschere nude (Masques nus), qui rassembleront son théâtre complet (le trente et unième et dernier volume paraîtra en 1935).

1919 : En février, son fils est de retour de captivité. Pirandello ayant consenti à l’internement de sa femme, leur fille Lietta rentre au foyer. Premières de L’Innesto (La Greffe) et de L’Uomo, la bestia e la virtù (L’Homme, la bête et la vertu). Lo scaldino, premier film inspiré d’une de ses nouvelles : de son vivant, son œuvre donnera matière à une quinzaine d’adaptations.

1920 : En mars, création de Tutto per bene (Tout finit comme il faut) et de Come prima, meglio di prima (Comme avant, mieux qu’avant), son premier grand succès au théâtre. En novembre, première de la pièce La Signora Morli, una e due (Ève et Line). Pirandello publie désormais ses œuvres chez l’éditeur Bemporad.

1921 : Sei Personaggi in cerca d’autore (Six personnages en quête d’auteur) remporte un succès de scandale. Lietta, qui vient d’épouser un attaché d’ambassade chilien, quitte l’Italie pour l’Amérique du Sud – ce que Pirandello supporte difficilement. Sei Personaggi in cerca d’autore triomphe à Milan au mois de septembre – elle recevra le même accueil à Londres l’année suivante et sera jouée, du vivant de son auteur, dans plus d’une dizaine de pays. En octobre, mort de son père.

1922 : Pirandello cesse d’enseigner. Ses pièces Enrico IV (Henri IV) et Vestire gli ignudi (Vêtir ceux qui sont nus) sont des succès. En septembre, création de All’uscita (À la sortie). Pirandello envisage de faire paraître en un volume unique l’ensemble de ses nouvelles, sous le titre Novelle per un anno (Nouvelles pour une année), mais son éditeur le convainc de scinder la publication en plusieurs volumes, dont les quatre premiers paraissent dès 1922 – onze autres suivront.

1923 : Sa tragédie La Vita che ti diedi (La Vie que je t’ai donnée) est créée en octobre. Le même mois, Pirandello fait paraître un article anniversaire sur la Marche sur Rome et est reçu par Mussolini. Premières de ses pièces L’Uomo dal fiore in bocca (La Fleur à la bouche) et L’altro figlio (L’Autre fils).

1924 : En septembre, dans une lettre ouverte publiée dans le journal L’Impero, Pirandello demande à Mussolini son adhésion au parti fasciste. Ciascuno a suo modo (On ne sait jamais tout).

1925 : Lietta et son mari s’installent en Italie. Pirandello fonde le Teatro d’Arte di Roma avec son fils Stefano et Massimo Bontempelli ; la troupe part en tournée en Europe. Parmi les comédiens figure Marta Abba, qui jouera dans la plupart de ses pièces et deviendra sa principale inspiratrice – mais son amour pour elle ne sera pas payé de retour. En novembre, première du ballet La Giara (La Jarre) au Théâtre des Champs-Élysées.

1926 : En août, brouille avec sa fille et son gendre, à qui Pirandello avait confié la gestion de ses affaires – ils repartiront pour le Chili l’année suivante. Publication du roman Uno, nessuno e centomila (Un, personne et cent mille), qui lui a demandé plus de dix ans de travail.

1927 : Pirandello met en scène sa pièce Diana e la tuda (Diane et Tuda), inspirée de ses relations avec Marta Abba. Première de L’Amica delle mogli (L’Amie de leurs femmes) et de Bellavita (Bellavita). La compagnie du Teatro d’Arte part en Amérique du Sud. Pirandello déchire publiquement sa carte du parti fasciste.

1928 : Il met en scène sa pièce La Nuova Colonia (La Nouvelle Colonie). En juillet, il quitte Rome pour Berlin, où il rencontre des producteurs allemands, américains et anglais. Le mois suivant, le Teatro d’Arte, en proie à des difficultés financières et mal vu du pouvoir, met fin à ses activités.

1929 : Déçue dans ses espoirs d’une carrière cinématographique, Marta quitte Berlin. Pirandello passe l’été en Italie. En octobre, il devient membre de l’Accademia reale d’Italia, que Mussolini vient de fonder. Il signe un contrat avec l’éditeur Mondadori. Première de O di uno o di nessuno (Ou d’un seul ou d’aucun) et de Lazzaro (Lazare).

1930 : Retour à Berlin en février. Premières de Come tu mi vuoi (Comme tu me veux), et de Questa sera si recita a soggetto (Ce soir on improvise). Sa nouvelle In silenzio (En silence) est portée à l’écran sous le titre La Canzone dell’amore : il s’agit du premier film parlant italien.

1931 : Come tu mi vuoi est joué à Broadway. Pirandello s’installe à Paris en début d’année ; il y est rejoint par Marta Abba.

1932 : Pirandello est victime d’une attaque en février. En mars, il est reçu par Mussolini, qu’il essaie de convaincre de créer un Théâtre national. Il se réinstalle à Rome en mai. Création de Trovarsi (Se trouver). La MGM tourne As you desire me, film tiré de sa pièce Come tu mi vuoi et dont les rôles principaux sont tenus par Greta Garbo et Erich von Stroheim.

1933 : Il passe l’été à Buenos Aires en compagnie de Bontempelli et de Marta Abba. Sa fille Lietta vient le rejoindre.

1934 : À Brunswick, première de l’opéra de Malipiero La Favola del figlio cambiato (La Fable du fils substitué), dont il signe le livret et qui est rapidement interdit par les autorités – il sera également interdit en Italie la même année. En octobre, Pirandello met en scène la pièce de D’Annunzio, La Fille de Iorio, dans laquelle joue Marta Abba ; les décors et costumes ont été conçus par Giorgio de Chirico. En novembre, Pirandello est lauréat du prix Nobel.

1935 : Pirandello fait une nouvelle tentative auprès de Mussolini pour le convaincre de créer un Théâtre national. Il se rend à New York, mais son soutien à l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie lui vaut un accueil plutôt tiède. Au mois d’octobre, il est victime d’une crise cardiaque. Première de Non si sà come (On ne sait comment).

1936 : Sa fille Lietta rentre à Rome. Le 10 décembre, Pirandello y meurt d’une pneumonie.


Repères bibliographiques

Éditions de Il Turno

L’édition originale de Il Turno parut en 1902, à Catane, chez l’éditeur Niccolò Giannotta.

Le texte fut traduit en français à deux reprises, sous des titres différents :
Chacun son tour, traduction d’Yvonne-Marthe Lenoir, Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Critique, 1934.
Le Tour de rôle, traduction de Maurice Darmon, Bordeaux, L’Horizon chimérique, 1989 (reprise dans le présent volume sous le titre Chacun son tour).

Œuvres en italien

Les deux éditions de référence des œuvres de Pirandello ont été publiées par Mondadori (Milan).

La première, Opere, dans la collection « I classici contemporani italiani » rassemble ses œuvres complètes (vol. 1 et 2, 1958 : Novelle per un anno ; vol. 3, 1957 : Tutti i romanzi ; vol. 4 et 5, 1958 : Maschere nude ; vol. 6, 1960 : Saggi, Poesie, Scritti varii).

La seconde, Opere di Luigi Pirandello, dans la collection « I Meridiani » est une édition critique établie sous la direction de Giovanni Macchia et comprenant trois volumes de Novelle per un anno (vol. 1, tomes 1 et 2 : 1985 ; vol. 2, tomes 1 et 2 : 1987 ; vol. 3, tomes 1 et 2 : 1990), quatre de Maschere nude (vol. 1 : 1986 ; vol. 2 : 1993 ; vol. 3 : 2004 ; vol. 4 : 2007), un volume d’essais, Saggi e interventi (2006), auxquels s’ajoute un volume de correspondance avec Marta Abba, Lettere a Marta Abba (1994).

Il n’existe à ce jour aucune édition raisonnée de la correspondance de Pirandello.

Traductions françaises

Nouvelles

Nouvelles complètes, trad. de Georges Piroué, Henriette Valot et Hélène Leroy, Paris, Gallimard, Quarto, 2000.

Théâtre

Théâtre complet, trad. de Michel Arnaud, Danièle Aron-Robert, André et Jeanne Bouissy, Alessandro D’Amico, Gérard Genot, Andrée Maria, Robert Perroud, Claude Perrus, Georges Piroué, Paul Renucci, Marie-France Salques, René Stella et Myriam Tanant, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome 1 : 1977, tome 2 : 1985.

Romans

L’Aube naît de la nuit, trad. de Jacqueline Bloncourt-Herselin, s. l., Éditions de la Paix, 1949 (réédition sous le titre Les Vieux et les jeunes, Paris, Denoël, 1982).
L’Exclue, trad. de Yvonne-Marthe Lenoir, Paris, Simon Kra, 1928 (nouvelle traduction par Marguerite Pozzoli, Arles, Actes Sud, 1996).
Feu Matthias Pascal, trad. de Henry Bigot, Paris, Calmann-Lévy, 1910 (nouvelle traduction : Feu Mattia Pascal, par Alain Sarrabayrousse, Paris, Flammarion, GF, 1994).
Le Mari de sa femme, trad. de Monique Baccelli, Paris, Balland, 1986.
On tourne, trad. de C. de Laverière, Paris, Éditions du Sagittaire / Simon Kra, 1925 (nouvelle traduction par Jacqueline Bloncourt-Herselin, Paris, Éditions de la Paix, 1951, rééditée sous le titre La Dernière Séquence, Paris, Balland, 1985).
Un, personne et cent mille, trad. de Louise Servicen, Paris, Gallimard, 1930.

Poésie

24 poèmes de Pirandello, trad. de Gérard Pfister, Paris, Arfuyen, 1982.

Essais

Choix d’essais, trad. de Georges Piroué, Paris, Denoël, 1968.
L’Humour et autres essais, trad. de François Rosso, Paris, Michel de Maule, 1988.

Correspondance

Correspondance inédite, suivi de Le Nouveau théâtre italien, trad. de Claude Clergé, Paris, Gallimard, « Cahiers Renaud-Barrault » n° 64, 1967.

Études critiques

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