Léon Tolstoi aux éditions Sillage:
1828 : Le 28 août, à Iasnaïa Poliana, naissance de Léon Tolstoï, quatrième fils du comte Nicolas Tolstoï et de la princesse Marie Volkonski – ses parents sont tous deux issus de l’ancienne aristocratie russe. L ’enfant grandit sur le vaste domaine familial, à 200 kilomètres au sud de Moscou.
1830 : Mort de sa mère.
1837 : Mort de son père, à Moscou, où la famille s’est installée quelques mois plus tôt. Les enfants sont placés auprès d’une tante, Alexandra Osten-Sacken.
1841 : Après le décès de leur tutrice, les enfants sont envoyés à Kazan, chez une autre tante, Pélagie Iouchkova.
1844 : Entrée à l’université de Kazan, où Tolstoï poursuit de médiocres études, d’abord de langues orientales puis de droit. Il fait d’abondantes lectures, admire Rousseau, Sterne, Töpffer.
1847 : Il est hospitalisé après avoir contracté une maladie vénérienne. En avril, il interrompt ses études et s’installe sur la propriété de Iasnaïa Poliana, dont il a hérité. Il commence à tenir un journal intime qui l’accompagnera jusqu’à la fin de sa vie.
1848 : Il s’installe à Moscou, où il mène une existence mondaine, marquée par le jeu, les plaisirs et la boisson. Il accumule les dettes.
1849 : Installation à Pétersbourg, puis retour à Iasnaïa Poliana, où il fonde une école destinée à l’instruction des enfants de paysans. Amateur de musique, il s’adonne au piano. Il continue à se rendre à Moscou, où il mène une existence de débauche, que lui-même condamne dans son journal.
1851 : Il suit dans le Caucase son frère aîné Nicolas, officier d’artillerie. Arrivé en simple observateur – les troupes du tsar sont aux prises avec une guérilla menée par l’émir Chamil –, il participe comme volontaire à quelques combats, puis se fait enrôler dans la batterie de son frère. Travaille à une traduction du Voyage sentimental de Sterne.
1852 : Une grenade manque de le tuer. Enfance paraît dans Le Contemporain, la revue de Nekrassov – le texte est remarqué par Tourguéniev.
1853 : Il manque d’être fait prisonnier par des soldats tchétchènes. Il travaille à Adolescence. L ’Incursion paraît en mars dans Le Contemporain – auquel Tolstoï donnera plusieurs récits inspirés de son expérience militaire. Début de la guerre de Crimée – elle oppose la Russie à l’Empire ottoman, appuyé par la France, le Royaume-Uni et le royaume de Sardaigne.
1854 : Tolstoï obtient un transfert dans l’armée du Danube ; du mois de novembre de cette année jusqu’en août de l’année suivante, il participe à la défense de Sébastopol, assiégée par les troupes franco-anglaises. Frôlant la mort à plusieurs reprises, il obtient le grade de sous-lieutenant. Adolescence paraît en octobre dans Le Contemporain.
1855 : Dans Le Contemporain, parution d’Une coupe en forêt, ainsi que des deux premiers Récits de Sébastopol – le troisième paraîtra l’année suivante. En novembre, après la chute de Sébastopol, il est envoyé comme courrier à Saint-Pétersbourg.
1856 : En mai, Tolstoï quitte l’armée. Il fréquente les milieux progressistes rassemblés autour du Contemporain, mais s’en détourne vite. Il lie avec Tourguéniev une amitié orageuse. À l’été, retour à Iasnaïa Poliana. Parution du Dégradé. Il fait cette année-là une tentative infructueuse pour affranchir ses serfs, se heurtant à leur méfiance.
1857 : En janvier, parution de Jeunesse. De janvier à juillet, voyage en Europe ; il visite la France, la Suisse, l’Allemagne et l’Italie. Il est marqué par une exécution capitale à laquelle il assiste à Paris.
1858 : En décembre, il manque d’être tué lors d’une chasse à l’ours.
1859 : Parution de la nouvelle Bonheur conjugal, inspiré de sa relation avec une voisine de dix-sept ans sa cadette, Valéria Arsénieva.
1860 : Nouveau voyage en Europe, au chevet de son frère Nicolas, qui meurt à Hyères en septembre. Tolstoï visite l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Angleterre, la Belgique. S’étant pris de passion pour la pédagogie – il a rouvert son école à Iasnaïa Poliana, dans laquelle lui-même enseigne à l’occasion –, il s’informe des méthodes d’enseignement en cours dans les pays qu’il visite. Il assiste à une conférence de Dickens, rencontre Proudhon et Herzen.
1861 : Le 19 février, abolition du servage. En avril, retour en Russie. Tolstoï émancipe ses serfs aux conditions les plus favorables qu’autorise la loi. Il fonde de nouvelles écoles, devient également médiateur au tribunal du district chargé d’appliquer la réforme – prenant systématiquement le parti des paysans, il se brouille avec la noblesse du voisinage. Querelle avec Tourguéniev, qu’il provoque en duel.
1862 : En février, il lance une revue pédagogique, Iasnaïa Poliana. Au printemps, il démissionne de ses fonctions au tribunal. En juillet, perquisition de la gendarmerie sur son domaine. Le 23 septembre, il épouse Sophie Behrs, fille d’un de ses voisins de campagne, âgée de dix-huit ans. Quelques jours avant le mariage, il lui donne à lire son journal, où se trouve notamment exposée sa liaison avec une paysanne du domaine, dont il a eu un fils. Sophie Tolstoï prend en main la gestion de la maison ; elle assurera plus tard celle de la propriété, permettant à son époux de se consacrer à l’écriture – elle sera également la première lectrice de ses œuvres et sa secrétaire. Tolstoï contracte cette année-là sa dernière dette de jeu.
1863 : Parution des Cosaques, longue nouvelle inspirée de son expérience dans le Caucase. Tolstoï se détourne peu à peu de ses activités pédagogiques ; il commence à travailler à 1805, qui deviendra La Guerre et la Paix. Naissance d’un fils – le couple aura douze autres enfants.
1865 : Début de la parution, en feuilleton, dans Le Messager russe, de 1805 – la fin sera publiée l’année suivante. L ’œuvre rencontre un succès immédiat.
1867 : Intense travail de refonte de 1805, auquel il donne le titre de La Guerre et la Paix – qui est celui d’une brochure publiée par Proudhon en 1861. L ’œuvre paraît au cours des deux années suivantes.
1869 : Le 2 septembre, faisant halte dans une auberge à Arzamas, Tolstoï connaît une profonde crise d’angoisse face à la mort, dont il rendra compte en 1885 dans les Notes d’un fou. L ’épisode semble correspondre à une nouvelle orientation dans sa vie : il lit Schopenhauer, s’intéresse au bouddhisme, à l’hindouisme, et se met à fréquenter l’Église – où il se rendra avec une assiduité grandissante pendant les dix années suivantes.
1872 : Tolstoï, qui a rouvert une école, publie son Abécédaire, manuel scolaire de plusieurs centaines de pages.
1873 : Il extrait de son Abécédaire des contes, fables et récits, qu’il rassemble sous le titre Quatre livres de lecture – succès populaire, cet ouvrage est celui qui se vendra le plus du vivant de l’auteur. Il commence à travailler à ce qui deviendra Anna Karénine. Mort de son sixième enfant, encore nourrisson – deux autres enfants mourront au cours des deux années suivantes.
1874 : Tolstoï achève la rédaction d’Anna Karénine. Le roman commence à paraître en 1875, en feuilleton, dans Le Messager russe ; la fin est publiée en 1877, et l’œuvre reprise en volume en 1878. Le succès est considérable.
1878 : Réconciliation avec Tourguéniev.
1879 : Rupture de Tolstoï avec l’Église, dont il considère qu’elle a corrompu le message évangélique. Il fait le récit de cette évolution dans Ma confession ; interdit par la censure, l’ouvrage circule clandestinement et paraît à Genève en 1884. Tolstoï professe désormais un christianisme débarrassé du surnaturel et de toute transcendance.
1881 : Tolstoï achève la Réunion et traduction des quatre Évangiles, qui juxtapose le texte grec de passages des Évangiles, celui de la traduction synodale, ainsi qu’une traduction-adaptation personnelle, l’ensemble venant accompagné de commentaires – l’ouvrage sera publié à Genève entre 1892 et 1894. En fin d’année, achat d’une maison à Moscou ; Tolstoï est frappé par la misère qui règne dans la ville.
1883 : Parution d’un Abrégé de l’Évangile, qui reprend, sans les longs passages exégétiques, le texte de Réunion et traduction des quatre Évangiles.
1884 : Parution de Ce que je crois. Au milieu des années 1880, Tolstoï devient végétarien ; il renonce également à l’alcool et au tabac. Ses relations avec sa femme se détériorent.
1886 : Parution de La Mort d’Ivan Ilitch et de Ce qu’il faut de terre à l’homme. En 1885 et 1886, Tolstoï donne une quinzaine de petits récits moraux aux éditions Le Médiateur, lancées par son disciple Vladimir Tchertkov. L ’écrivain s’est mué en un guide spirituel ; ses articles et récits connaissent une large diffusion en Russie et à l’étranger. Le tolstoïsme devient un courant de pensée dont les adeptes seront parfois persécutés par les autorités ; jusqu’à la fin de sa vie, une foule d’admirateurs viendra le trouver à Iasnaïa Poliana et Moscou.
1887 : Son drame La Puissance des ténèbres est interdit.
1888 : Naissance d’Ivan, treizième et dernier enfant du couple.
1889 : En octobre, la nouvelle La Sonate à Kreutzer commence à se diffuser, à partir d’une version non définitive que l’auteur a confiée à une de ses filles ; des milliers d’exemplaires, manuscrits ou imprimés, en circulent bientôt. La première version autorisée de la nouvelle paraît en 1891.
1893 : Parution de Le Royaume des cieux est en vous, pamphlet dirigé contre le clergé et l’État, et dans lequel Gandhi dira avoir trouvé les fondements de la non-violence.
1895 : Parution de Maître et serviteur. Il fait la connaissance de Tchékhov.
1898 : Qu’est-ce que l’art ?
1899 : Parution de Résurrection ; Tolstoï fait don des droits sur cette œuvre à la communauté des Doukhobors.
1901 : Il est excommunié par le Saint-Synode.
1908 : Tolstoï reçoit une lettre d’un révolutionnaire hindou habitant aux États-Unis, Taraknath Das, à laquelle il répond par la Lettre à un hindou, apologie de la non-violence. L ’année suivante, Gandhi entre en correspondance avec Tolstoï.
1910 : Alors que les tensions vont croissant entre Tolstoï et son épouse, l’écrivain quitte sa maison dans la nuit du 27 au 28 octobre, accompagné d’une de ses filles et de son médecin. Il laisse une lettre dans laquelle il exprime le souhait de retrouver une existence tranquille et solitaire. Ayant contracté une pneumonie, il est alité en gare d’Astapovo, où il meurt le 7 novembre.
Repères bibliographiques
L ’Incursion (Nabieg) fut publié pour la première fois en russe dans le périodique Le Contemporain, en mars 1853.
Une coupe en forêt (Roubka Liessa) fut publié pour la première fois en russe dans le périodique Le Contemporain, en septembre 1855.
Le Dégradé (Razjalovannyi) fut publié pour la première fois en russe dans le périodique La Bibliothèque de lecture, en décembre 1856.
Les traductions d’Ély Halpérine-Kaminsky reproduites dans le présent volume parurent pour la première fois dans le recueil Au Caucase (Paris, Perrin, 1888) pour L ’Incursion et pour Une coupe en forêt, et dans le recueil Imitations (Paris, Ollendorf, 1900) pour Le Dégradé.
Œuvre littéraire de Tolstoï
Les romans et nouvelles de Tolstoï ont connu de très nombreuses traductions, particulièrement à la fin du XIXe siècle et dans la première partie du XXe. En fournir une liste exhaustive pourrait faire l’objet d’un volume en soi. Nous ne mentionnerons ici que les deux éditions des œuvres complètes de Tolstoï (celle, aux traductions parfois très approximatives, de J. W. Bienstock, aux Éditions Stock, et celle des Œuvres littéraires, dirigée par A. V. Soloviev et G. Haldas pour les Éditions Rencontre) ainsi que l’édition de référence que constituent les huit volumes publiés par les Éditions Gallimard dans la Bibliothèque de La Pléiade.
Œuvres complètes
Œuvres complètes de Léon Tolstoï, trad. par J. W. Bienstock, Paris, Stock, 1902-1923, 43 tomes prévus (les tomes 23, 25, 29 à 35 et 38 à 43 n’ont jamais paru).
Les Œuvres littéraires de Tolstoï, Lausanne, éditions Rencontre, 1961, 15 volumes, édition établie par A. V. Soloviev avec la collaboration de G. Haldas.
Romans
Anna Karénine, Résurrection, trad. par H. Mongault, S. Luneau et É. Beaux, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1951.
La Guerre et la Paix, trad. par H. Mongault, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1944.
Un cas de conscience (première ébauche de Résurrection, publiée à titre posthume), trad. par Z. Lvovsky, Paris, Delamain et Boutelleau, 1935.
Nouvelles et récits
Souvenirs et récits, trad. par G. Aucouturier, É. Beaux, J. Fontenoy, S. Luneau, B. Parain, P. Pascal et B. de Schlœzer, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1960. Comprend : Enfance, Adolescence, Jeunesse, Souvenirs, Les Récits de Sébastopol, Le Bonheur conjugal, Les Cosaques, Polikouchka, Le Cheval, La Mort d’Ivan Ilitch, La Sonate à Kreutzer, Le Diable, Maître et Serviteur, Le Père Serge, Le Faux Coupon, Hadji Mourat.
Théâtre
Théâtre complet, trad. par T. de Wyzewa, Paris, Perrin, 1904. Comprend : La Puissance des ténèbres, ou Une patte engluée, l’oiseau est pris ; Le Premier Distillateur ; Les Fruits de la civilisation.
L ’une de ces pièces a fait l’objet d’une traduction moderne :
La Puissance des ténèbres, trad. par G. Daniel, Paris, L ’Arche, 1962.
D’autres pièces ont également fait l’objet de traductions :
Le Cadavre vivant, précédé de Et la lumière luit dans les ténèbres, trad. par N. Minsky, Paris, L ’Illustration, 1911 ; nouvelle trad. par A. Markowicz, Corti, 2000.
Les Spirites, trad. par M. Delines, Paris, La Renaissance du livre, Jean Gillequin et Cie, 1911.
Écrits intimes
Journaux et carnets, volume 1, 1847-1889, trad. par G. Aucouturier, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1979.
Journaux et carnets, volume 2, 1890-1904, trad. par G. Aucouturier, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1980.
Journaux et carnets, volume 3, 1905-1910, trad. par G. Aucouturier, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1985.
Correspondance
Lettres à Bondarev, trad. par A. Charapov, Genève-Paris, Carmel, 1918.
Lettres de Léon Tolstoï à Charles Salomon, Revue des études slaves, 1930.
Lettres 1842-1860, trad. par B. Goriely, Paris, Éditions de Paris, 1954.
Socialisme et christianisme, correspondance Tolstoï-Birioukov, trad. par M. Sémenoff, Paris, Grasset, 1957.
Tolstoï et Gandhi. La Correspondance de Gandhi et de Tolstoï, trad. par M. Sémenoff, Paris, Denoël, 1958.
Lettres (Tome I : 1828-1879. Tome II : 1880-1910), trad. par B. Du Crest, Paris, Gallimard, 1986.
Lettres aux tsars, trad. par T. Pruzan, Versailles, Alban, 2005.
Lettres à sa femme, trad. par B. Kreise, Paris, Payot & Rivages, 2012.
Choix d’études critiques
Apraxine Pierre, Léon Tolstoï. Photographies de Sophie Tolstoï, Paris, Marc Vokar, 1990.
Aucouturier Michel, Tolstoï, Paris, Seuil, 1996.
Berlin Isaiah, Le Hérisson et le renard, trad. par A. Berlin, A. Bensoussan et D. Lefort, Paris, Les Belles Lettres, 2020.
Bounine Ivan, La Délivrance de Tolstoï, trad. par M. Slonim, Paris, Gallimard, 1939.
Chklovski Victor, Tolstoï, trad. par A. Robel, Paris, Gallimard, 1969-1970 [2 vol.].
De Courcel Martine, Tolstoï, l’impossible coïncidence, Paris, Hermann, 1980.
Fédorovski Vladimir, Le Roman de Tolstoï, Paris, Éditions du Rocher, 2010.
Fernandez Dominique, Avec Tolstoï, Paris, Grasset, 2010.
Filloux Jean-Claude, Tolstoï pédagogue, Paris, PUF, 1996.
Gifford Henry, Tolstoy, Oxford-Toronto-Melbourne, Oxford University Press, 1982.
Gustafson Richard F., Leo Tolstoy : Resident and Stranger, A Study in Fiction and Theology, Princeton, Princeton University Press, 1986.
Jurgenson Luba, Tolstoï, Paris, Pygmalion, 1998.
Knowles Anthony Vere, Tolstoy : The Critical Heritage, Londres-New York, Routledge, 1978.
Kuès Maurice, Tolstoï vivant : notes et souvenirs, Lausanne, La Guilde du Livre, 1941.
Laffitte Sophie, Léon Tolstoï et ses contemporains, Paris, Seghers, 1960.
Mann Thomas, Goethe et Tolstoï, trad. par Alexandre Vialatte, Paris-Neuchâtel, V. Attinger, 1947.
McLean Hugh, In the Shade of the Giant : Essays on Tolstoy, Berkeley, University of California Press, 1989.
Nabokov Vladimir, Littérature 2, Gogol, Tourguéniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Gorki, trad. par M.-O. Fortier-Masek, Paris, Fayard, 1985.
Orwin Donna T. (dir.), The Cambridge Companion to Tolstoy, Cambridge, Cambridge University Press, 2002.
Orwin Donna T. (dir.), Tolstoy’s Art and Thought 1847-1880, Princeton, Princeton University Press, 1993.
Pozner Vladimir, Tolstoï est mort, Paris, Plon, 1935.
Rolland Romain, La Vie de Tolstoï, Paris, Hachette, 1911.
Steiner George, Tolstoï ou Dostoïevski, trad. par R. Celli, Paris, Seuil, 1963.
Tolstoï Léon Lvovitch, La Vérité sur mon père : la vie et la pensée de L. Tolstoï d’après les souvenirs personnels d’un de ses fils, Paris, Stock, Delamain, Boutelleau et Cie, 1923.
Tolstoï Sophie, Journal de la comtesse Léon Tolstoï, trad. par H. Pernot, Paris, Plon, 1930-1931 [2 vol.]. Nouvelle édition : Journal intime (Tome I : 1862-1900, trad. par D. Olivier. Tome II : 1901-1910, trad. par F. Longueville.), Paris, Albin Michel, 1980-1981.
Tolstoï Sophie, Ma vie, trad. par L. Jurgenson, Paris, Éditions des Syrtes, 2010.
Tolstoï Serge, Tolstoï et les Tolstoï, Paris, Hermann, 1980.
Tolstoï Serge, Les Enfants de Tolstoï, Paris, Perrin, 1989.
Tolstoï Tatiana, Sur la mort de mon père, Paris, Rieder, 1928.
Troyat Henri, Tolstoï, Paris, Fayard, 1965.
Wilson Andrew Norman, Tolstoy, Londres, Hamilton, 1988.
Signalons enfin la publication des Cahiers Léon Tolstoï, à Paris, par l’Institut d’études slaves, depuis 1984 (27 numéros parus à ce jour).