Guillaume Apollinaire aux éditions Sillage :
1880 : Naissance à Rome, le 26 août, de Guillaume-Albert-Wladimir-Alexandre-Apollinaire Kostrowitzky. L ’enfant est déclaré à l’état-civil le 31 août sous le nom de Guillaume-Albert Dulcigni, né de père inconnu ; sa mère, Angelica de Kostrowitzky, préfère garder l’anonymat – il faut attendre le baptême, le 29 septembre, pour que la mère soit nommée, et le 3 novembre pour qu’elle fournisse un acte de reconnaissance à l’état-civil. Issue de la petite noblesse polonaise en exil à Rome, Angelica de Kostrowitzky a été élevée dans un couvent, dont son indiscipline lui a valu d’être chassée à 16 ans ; elle a rencontré peu après un officier de l’armée italienne, Francesco d’Aspermont, auquel la tradition attribue, sans preuves, la paternité de l’enfant.
1882 : Naissance à Rome d’un frère ou demi-frère de Guillaume Apollinaire – il est déclaré à l’état-civil sous le nom d’Alberto Zevini, né de parents inconnus.
1885 : Séparée de Francesco d’Aspermont, Angelica de Kostrowitzky voyage en Europe. Ses enfants restent la plupart du temps en nourrice, à Rome et à Bologne.
1887 : Angelica s’installe avec ses enfants à Monaco, où elle mène une vie de demi-mondaine. Fichée comme femme galante, elle se voit interdire l’entrée des casinos. Guillaume est scolarisé au collège Saint-Charles de Monaco.
1889 : La mère de Guillaume s’installe à Paris, le fils restant au collège Saint-Charles, où il se montre un excellent élève. Il se lie d’amitié avec René Dupuy, qui se fera connaître comme poète sous le nom de René Dalize.
1896 : Après la fermeture du collège Saint-Charles par le prince Albert Ier, Guillaume entre au collège Stanislas, à Cannes – l’enfant semble bénéficier de la protection d’un cardinal, ce qui alimente des rumeurs sur sa naissance. Il entre l’année suivante au lycée de Nice.
1897 : Essais poétiques, signés « Guillaume Macabre ». Échec au baccalauréat. Désormais sans occupation définie, Guillaume fait d’abondantes lectures.
1899 : En avril, Guillaume, sa mère et son frère séjournent à Paris, puis gagnent Stavelot, en Ardenne belge, au mois de juillet. Laissant ses enfants dans une pension de famille, Angelica se rend ensuite à Spa, puis quitte la Belgique. Guillaume explore le pays et entame la rédaction de ce qui deviendra L ’Enchanteur pourrissant et de plusieurs contes qui intégreront L ’Hérésiarque & Cie. En octobre, les deux frères déménagent à la cloche de bois et rejoignent leur mère à Paris – ils sont retrouvés par la police l’année suivante et l’affaire se termine par un non-lieu. Une période de grande précarité commence pour la famille.
1900 : Apollinaire sert de nègre au feuilletoniste Esnard pour son roman Que faire ?, publié dans Le Matin. Il occupe un poste de secrétaire à la société financière La Bourse Parisienne – emploi qu’il quitte après quelques mois, son salaire ne lui étant plus versé.
1901 : Guillaume se prend de passion pour Linda, la sœur de son ami Ferdinand Molina da Silva, et lui adresse des poèmes. Il sert de documentaliste au père de la jeune fille pour un ouvrage intitulé La Grâce et le maintien français. À la bibliothèque Mazarine, il fait la connaissance de Léon Cahun. En mai, il est engagé comme précepteur auprès de la fille de la vicomtesse de Milhau ; il l’accompagne en juillet en Allemagne, où il séjourne un an – il visite la plupart des grandes villes du pays, mais aussi Prague et Vienne. S’intéressant de près aux coutumes locales, il en tire la matière de nombreux poèmes et contes. En septembre, trois poèmes signés Wilhelm Kostrowitzky paraissent dans La Grande France, revue dans laquelle il publie également des articles. Il se prend d’une passion malheureuse pour Annie Playden, la gouvernante anglaise de son élève.
1902 : En mars, parution du conte L ’Hérésiarque dans La Revue blanche – pour la première fois, il utilise le nom de « Guillaume Apollinaire ». En juin, il publie dans la même revue Le Passant de Prague, en octobre Trois histoires de châtiments divins et en novembre La Rose de Hildesheim. Il continue à donner des poèmes à diverses revues. En août, à l’expiration de son contrat auprès de la vicomtesse de Milhau, Apollinaire rentre à Paris ; il occupe un emploi dans une banque.
1903 : En janvier, parution de L ’Otmika dans La Revue blanche. Il se lie avec l’entourage du Mercure de France. Collaborations à La Plume et à La Revue d’art dramatique. En août, il publie Le Giton dans Le Journal de Salonique. En octobre, Apollinaire fonde Le Festin d’Ésope avec André Salmon, Jean Mollet et Nicolas Deniker. La revue paraîtra jusqu’en août 1904. En novembre, voyage à Londres, où il cherche à retrouver Annie Playden. Que vlo–ve ? paraît en novembre dans Le Festin d’Ésope.
1904 : Rencontre Derain et Vlaminck. Apollinaire devient rédacteur en chef d’un Guide des rentiers. En mai, il retourne en Angleterre ; sa déconvenue auprès d’Annie lui inspirera La Chanson du Mal Aimé. Désormais habitué de Montmartre, il fréquente Max Jacob, Jarry, Fénéon, Fagus et rencontre Picasso, à qui il consacre plusieurs articles l’année suivante, dans La Revue immoraliste et dans La Plume.
1905 : En août, il visite Amsterdam. Il occupe à son retour un poste à la banque Châteaufort et Poitevin.
1906 : Pour subvenir à une situation matérielle encore critique, rédaction des Mémoires d’un jeune Don Juan et des Onze Mille Verges, romans érotiques qui paraissent clandestinement l’année suivante.
1907 : Quittant le domicile de sa mère, Apollinaire s’installe rue Léonie, dans le quartier Saint-Georges, à Paris. En mai, il fait la connaissance de Marie Laurencin, avec qui il se lie pour sept ans. Continue de donner poèmes, contes, articles à des revues – dont Le Soleil, Je dis tout, La Phalange.
1908 : Nombreuses publications dans La Phalange, qui l’a chargé de la critique littéraire.
1909 : Fin de sa collaboration à La Phalange. Au Salon des indépendants, Henri Rousseau présente le tableau La Muse inspirant le Poète, portrait de Marie Laurencin et Apollinaire. Apollinaire entame une collaboration avec la Bibliothèque des Curieux : il établit des anthologies d’auteurs libertins, commençant par Sade. En octobre, installation à Auteuil, qui le rapproche de Marie Laurencin. En novembre, conférence sur Les Poètes d’aujourd’hui et parution de L ’Enchanteur pourrissant, illustré par Derain.
1910 : Commence une collaboration avec L ’Intransigeant. Parution de La Disparition d’Honoré Subrac dans Paris–Journal. Signe la préface d’un catalogue d’exposition de Benjamin Rabier. Le 26 octobre, parution du recueil L ’Hérésiarque & Cie ; l’ouvrage figure sur les listes du prix Goncourt.
1911 : En mars, parution du Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustré de bois gravés de Raoul Dufy. En avril, il commence à tenir la rubrique « La Vie anecdotique » dans Le Mercure de France, où il se montre très attentif à la peinture moderne. Affaire des statuettes : à la suite du vol de la Joconde au Louvre, Paris–Journal publie le 29 août une lettre signée « Ignace D’Ormesan ». Son auteur y revendique le vol de la Joconde, mais aussi de trois statuettes hispaniques dérobées précédemment au Louvre. Sous le pseundonyme « D’Ormesan » se dissimule Géry Piéret, ami qu’Apollinaire a parfois hébergé. Le 5 septembre, Apollinaire confie deux des statuettes volées à Paris–Journal – elles avaient probablement été détenues par Picasso, à qui Piéret les aurait vendues par l’intermédiaire d’Apollinaire. Ce dernier est arrêté le 7 septembre, la police laissant entendre qu’il est l’un des commanditaires du vol de la Joconde, et passe six jours à la prison de la Santé, avant d’être innocenté. (Il s’avèrera finalement que la Joconde avait été volée par un vitrier italien, chez qui la police retrouvera le tableau fin 1913.) L ’épisode inspire à Apollinaire six poèmes qui seront publiés dans Alcools. Peu après, Apollinaire, qui a fait l’objet d’attaques virulentes dans la presse et qui, en tant qu’étranger, risque l’expulsion, commence des démarches pour se faire naturaliser.
1912 : Commence à tenir la rubrique des arts dans Le Petit Bleu, s’intéressant notamment aux activités des Futuristes. Février : fonde avec André Billy, René Dalize, André Salmon et André Tudesq la revue Soirées de Paris. En août, voyage en Angleterre avec Picabia. Rupture avec Marie Laurencin. À l’automne, travaillant sur les épreuves d’Alcools, Apollinaire décide d’en supprimer la ponctuation.
1913 : En janvier, installation boulevard Saint-Germain. Accompagne Delaunay à Berlin. En mars, parution des Peintres cubistes, méditations esthétiques et, en avril, d’Alcools. En juin, il rédige à la demande de Marinetti L ’Antitradition futuriste, manifeste synthèse.
1914 : Insulté par Arthur Cravan dans sa revue Maintenant, Apollinaire demande réparation, et obtient la publication d’un rectificatif. En mai, Apollinaire enregistre ses poèmes Le Pont Mirabeau, Marie et Le Voyageur pour Ferdinand Brunot, alors directeur des Archives de la Parole. En juin, parution de Lettre–Océan, premier calligramme, dans les Soirées de Paris. En août, Apollinaire fait sans succès des démarches pour s’engager dans l’armée française ; il lui faut attendre le 5 décembre pour que sa demande soit acceptée – il est alors affecté au 38e régiment d’artillerie à Nîmes. Il a rencontré fin septembre Louise de Coligny-Châtillon (qu’il surnommera Lou), pour qui il se prend de passion et qui le rejoint à Nîmes le 7 décembre. Elle quitte la ville le 15 – Apollinaire se sent délaissé.
1915 : Le 2 janvier, au cours d’un voyage en train, de retour d’une permission qu’il a passée à Nice avec Lou, Apollinaire fait la connaissance de Madeleine Pagès, jeune professeur de lettres à Oran. En mars, il voit Lou pour la dernière fois. Ayant cherché à précipiter son départ pour le front, il arrive en Champage en avril. Il est agent de liaison. En avril, une correspondance avec Madeleine s’engage – il lui écrit des lettres quasi quotidiennes, allant jusqu’à demander sa main. En novembre, il devient sous-lieutenant d’infanterie et découvre les tranchées. En décembre, il se rend en permission à Oran ; après cet épisode, il se détache peu à peu de la jeune femme.
1916 : En mars, Apollinaire obtient la nationalité française. Il remonte sur le front le 14 mars, écrit à Madeleine pour lui dire qu’il lui lègue tout ce qu’il possède. Le 17 mars, près de Berry-au-Bac, il est blessé au crâne par un éclat d’obus. Hospitalisé dans la région, il est transféré au Val-de-Grâce le 29 mars. Le 9 mai, il doit subir une trépanation, au lendemain de laquelle il reçoit la visite d’André Breton, entré en correspondance avec lui fin 1915 – les deux hommes deviendront très proches. Il obtient la croix de guerre le 17 juin. Parution de Lueurs des Tirs dans le Mercure de France. En convalescence, il retrouve les milieux artistiques. En octobre, parution du Poète assassiné. Le 23 novembre, dernière lettre à Madeleine. Le 31 décembre, un banquet est donné en son honneur au palais d’Orléans.
1917 : Il donne des poèmes aux revues Nord–Sud, de Reverdy, 391 de Picabia et SIC de Pierre Albert-Birot. En juin, première des Mamelles de Tirésias, « drame surréaliste » mis en scène par Pierre Albert-Birot. Il est affecté à la Censure. En novembre, prononce la conférence L ’Esprit nouveau et les Poètes au théâtre du Vieux-Colombier.
1918 : Hospitalisé de janvier à mars pour une congestion pulmonaire, Apollinaire est affecté en avril au cabinet du ministre Henri Simon. Le même mois, parution de son recueil Calligrammes. Le 2 mai, il épouse Amélia (dite Jacqueline) Kolb, rencontrée l’année précédente. Le 9 novembre, il meurt de la grippe espagnole. Il est inhumé le 13 au Père-Lachaise.
L ’Hérésiarque & Cie parut en octobre 1910, à Paris, chez P.-V. Stock. Trois nouvelles – « Simon mage », « Le Cigare romanesque » et « Le Toucher à distance » – étaient inédites. Les autres textes avaient déjà fait l’objet d’une publication en revue :
– Le Passant de Prague, dans La Revue blanche du 1er juin 1902
– Le Juif latin, dans La Revue blanche du 1er mars 1903
– L ’Hérésiarque, dans La Revue blanche du 15 mars 1902
– Trois histoires de châtiments divins, dans La Revue blanche du 1er octobre 1902
– La Rose de Hildesheim ou les trésors des Rois Mages, dans La Revue Blanche du 1er novembre 1902
– L ’Otmika, dans La Revue blanche du 15 janvier 1903
– Les Pèlerins piémontais, dans La Grande France du 1er mars 1903
– Que vlo–ve ?, dans Le Festin d’Ésope de novembre 1903
– Histoire d’une famille vertueuse, d’une hotte et d’un calcul, dans Les Lettres Modernes de mai 1905
– Le Sacrilège, dans Vers et prose, tome IX, numéro de mars-avril-mai 1907
– La Serviette des Poètes, dans Messidor du 21 septembre 1907
– Le Matelot d’Amsterdam, dans Messidor du 11 octobre 1907
– Le Guide, dans Messidor du 25 octobre 1907
– L ’Infaillibilité, dans Messidor du 8 novembre 1907
– La Lèpre, dans Messidor du 2 décembre 1907
– Un beau film, dans Messidor du 23 décembre 1907
– Cox–city, dans Messidor du 18 février 1908
– La Disparition d’Honoré Subrac, dans Paris–Journal du 4 février 1910.
Œuvres
Les œuvres complètes de Guillaume Apollinaire sont disponibles aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Œuvres en prose complètes (éd. Michel Décaudin), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 3 vol. [tome 1 : éd. Michel Décaudin, 1977 ; tome 2 : éd. Pierre Caizergues et Michel Décaudin, 1991 ; tome 3 : éd. Pierre Caizergues et Michel Décaudin, 1993].
Œuvres poétiques (éd. Marcel Adéma et Michel Décaudin), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1965.
Il faut ajouter à ces volumes quelques textes redécouverts, tels que :
À quelle heure un train partira–t–il pour Paris ?, Saint-Clément-de-Rivière, Fata Morgana, 1982.
Raspoutine, Saint-Clément-de-Rivière, Fata Morgana, 2003.
Soldes, Saint-Clément-de-Rivière, Fata Morgana, 1985.
Souvenirs de la Grande Guerre, Montpellier, Fata Morgana, 1980.
Journaux, correspondance
Journal intime : 1898–1918, Paris, Éditions du Limon, 1991.
Correspondance générale (éd. Victor Martin-Schmets), Paris, Honoré Champion, 2015, 5 vol.
Dessins
Les Dessins de Guillaume Apollinaire, Paris, Buchet-Chastel, 2008.
Et moi aussi je suis peintre, Cognac, Le Temps qu’il fait, 2006.
Études critiques
Adéma Pierre-Marcel, Guillaume Apollinaire, Paris, La Table Ronde, 1968.
Adéma Pierre-Marcel, Décaudin Michel (éds.), Album Apollinaire, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1971.
Bonnefoy Claude, Apollinaire, Paris, Éditions univer-sitaires, 1969.
Boschetti Anna, La Poésie Partout – Apollinaire, homme–époque (1898–1918), Seuil, 2001.
Boudar Gilbert, Décaudin Michel (éds.), La Bibliothèque de Guillaume Apollinaire, vol. 1, Paris, CNRS Éditions, 1983.
Boudar Gilbert, Caizergues Pierre (éds.), Catalogue de la bibliothèque de Guillaume Apollinaire II, Paris, CNRS Éditions, 1987.
Burgos Jean, Debon Claude, Décaudin Michel, Apollinaire, en somme, Paris, Honoré Champion, 1998.
Campa Laurence, Guillaume Apollinaire, Gallimard, 2013.
Campa Laurence, Décaudin Michel, Passion Apollinaire, Paris, Textuel, 2004.
Décaudin Michel, Guillaume Apollinaire, Paris, Séguier, 1986.
Décaudin Michel, Apollinaire, Paris, Le Livre de Poche, 2002.
Delbreil Daniel, Apollinaire et ses récits, Fasano, Schena Editore – Paris, Didier Érudition, 1999.
Ernst Anja, Geyer Paul, La Place d’Apollinaire, Paris, Classiques Garnier, 2015.
Fonteyne André, Apollinaire prosateur. L ’Hérésiarque & Cie, Paris, Nizet, 1964.
Oster Daniel, Guillaume Apollinaire, Paris, Seghers, 1975.
Pia Pascal, Apollinaire par lui–même, Paris, Seuil, 1954.
Apollinaire, Paris, Europe, n° 451-452, novembre-décembre 1966.
Guillaume Apollinaire, Paris, Europe, n° 1043, mars 2016.
Revues
Le Flâneur des deux rives, Adéma Pierre-Marcel (rédacteur en chef), 1954-1955, 8 numéros.
Que Vlo–Ve?, Martin-Schmets Victor (rédacteur en chef), 1973-2004, 28 numéros.
Apollinaire, revue d’études apollinariennes, Clamart, Calliopées, 2007-.
De nombreuses monographies consacrées à Guillaume Apollinaire ont paru à Paris, chez l’éditeur Lettres Modernes-Minard, dans deux séries :
– Les « Archives Guillaume Apollinaire », dont la paru-tion a débuté en 1969 dans le cadre de la collection « Archives des lettres modernes » – le dernier numéro paru, le numéro 10, a été publié en 1995.
– La « Bibliothèque Guillaume Apollinaire », dont la parution a débuté en 1956 dans le cadre de deux collections, « Bibliothèque des lettres modernes » et « Thèmes et mythes » – le dernier numéro paru, le numéro 12, a été publié en 1981.
L ’une de ces publications intéressera peut-être plus par- ticulièrement le lecteur de L ’Hérésiarque & Cie. Il s’agit de :
Décaudin Michel (éd.), Regards sur Apollinaire conteur. Actes du colloque de Stavelot, 1973, « Bibliothèque Guillaume Apollinaire », n° 8, Paris, Lettres Modernes-Minard, 1975.
On trouve chez le même éditeur la revue Guillaume Apollinaire, publiée sous la direction de Michel Décaudin puis de Jean Burgos (1962-2007, 22 numéros). Signalons le numéro 4, Autour des Mamelles de Tirésias – L’Hérésiarque & Cie, publié en 1965.