Francis Scott Fitzgerald aux éditions Sillage :
Francis Scott Key Fitzgerald naît à Saint Paul, dans le Minnesota, le 24 septembre 1896. Il tient ses trois prénoms de Francis Scott Key (1779-1843), lointain parent, auteur des paroles de l’hymne national américain. Son père connaît une carrière difficile, entre faillites et licenciements. La fortune dont jouit la mère, fille d’un riche homme d’affaires d’origine irlandaise, permet de faire vivre la famille et d’envoyer le garçon étudier dans des établissements prestigieux. Il commence à écrire après 1911. Élève à Princeton, il néglige ses études au profit de la littérature ; il quitte l’université sans diplôme en 1917 et s’engage dans l’armée. Il est envoyé en garnison dans l’Alabama, où il fait la connaissance de Zelda Sayre, fille d’un juge à la Cour Suprême de l’État.
À son retour à la vie civile, en 1919, Fitzgerald écrit des nouvelles pour la presse – il en publiera plus de 160 au cours de sa vie. L’année suivante voit paraître son premier roman This Side of Paradise (L’Envers du Paradis), qui le rend célèbre. Il épouse Zelda Sayre, qui accouche l’année suivante d’une fille, Frances Scott. Le couple, emblématique de l’ère du Jazz, mène grand train, mais des tensions apparaissent très vite entre les deux époux – elles sont exacerbées par l’alcoolisme de Fitzgerald. En 1922 paraît un deuxième roman, The Beautiful and Damned (Les Heureux et les Damnés). Au milieu des années 1920, les Fitzgerald s’installent dans le midi de la France, puis à Paris, où l’auteur se lie avec Hemingway. The Great Gatsby (Gatsby le magnifique) (1925) reçoit un accueil critique très favorable, mais les ventes sont minces.
Fitzgerald connaît des difficultés croissantes à travailler à ses romans, cependant que la santé mentale de Zelda se détériore – la jeune femme doit effectuer de longs séjours en institution. En 1929, retour définitif aux États-Unis. Tender Is the Night (Tendre est la nuit) (1934) est un nouvel échec commercial. Zelda est internée définitivement en 1936 – leur fille est recueillie par l’agent de l’auteur. Malade, alcoolique, endetté, Fitzgerald peine désormais à écrire des nouvelles. Il décroche un contrat à Hollywood en 1936, qui lui permet d’éponger quelques dettes. Il meurt d’une crise cardiaque le 21 décembre 1940, laissant un roman inachevé, The Last Tycoon (Le Dernier Nabab).